Profondes mutations pour notre profession depuis plusieur années, innovation nécessaire opur s'adapter à l'arrivée de nouveaux acteurs économiques sur le marché du Droit et pour y rester légitimement le référent : les règles d'exercice de l'Avocat ont connu des boulversements forts.
Une évolution majeure est intervenue via le décret 2016-882 du 29 juin 2016 dit décret Macron.
Dans son article 4-2 il vient offrir la possibilité aux Avocats de procéder à la commercialisation à titre accessoire de bien ou services connexes à l'exercice de la profession d'Avocat si ces biens ou services sont destinés à des clients ou autres membres de la profession.
Déontologiquement, la question du statut des incompatibilités de la profession d'Avocat posée par l'article 111 du décret 1991 est-elle remise en cause ?
Quelle est la doctrine de nos instances et notamment du CNB concernant les critères qu'il pose (commercialité) ?
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